Echappements

L'échappement d'origine est plutôt réussi esthétiquement.
Mais c'est un mastodonte, presque 20 kg dont 15 kg de silencieux. 
Sa forme le rend incompatible avec le bras oscillant renforcé. 
Élégant, le pot d'origine, non ?
Il est aussi très vulnérable à l'arrière et est souvent râpé

Quant à la musique, c'est vraiment trop faible pour faire viril

Alors, j'en ai essayé des échappements pour enfin trouver le bon.
Parce que soit le look, soit le bruit ne me convenaient pas ....ou plus.
Et puis, pas question d'avoir un échappement déjà vu sur un autre Vmax, je veux de l'unique.


4 en 2 Yoshimura 

Un silencieux inox de chaque côté pour un joli son grave (genre Ducati) et tout à fait compatible avec les oreilles des voisins, mesuré à 89 db au ralenti et 95 db à 4000 t/mn
Techniquement, chaque cylindre avant est raccordé directement au silencieux du cylindre arrière opposé, par l'intermédiaire des collecteurs d'origine et de raccords provenant d'un pot Supertrapp. Un sacré bon bricolage que j'ai acheté comme ça.
La moto donnait l'impression d'être très coupleuse à bas régime et prenait rapidement ses tours.

Collecteurs d'origine Raccord Supertrapp Cartouche Yoshimura

Détail du raccord Supertrapp

Vu de l'arrière

Quatre pots Cobra

Une gueule de dragster !
Deux silencieux de chaque côté pour un bruit plutôt métallique très particulier et rigoureusement incompatible avec les oreilles des voisins et les miennes, mesuré à 97 db au ralenti et 108 db à 4000 t/mn par les forces de l'ordre.
Techniquement, chaque cylindre, raccordé directement à son "silencieux" est indépendant. Les collecteurs d'origine sont conservés et l'ensemble est très léger et facile à monter.
Par contre, finition pas top et grosse tendance à la rouille

Y a les mêmes de l'autre côté !

La moto donnait l'impression d'être plutôt creuse à bas régime, mais prenait allègrement ses tours.


4 en 2 en 1 inox et silencieux carbone

Un seul silencieux en carbone pour une mélodie sourde et grave au ralenti, devenant métallique dans les tours, avec un changement très net vers les 4500 t/mn. 
Étonnamment, le bruit est contenu à 89 db au ralenti et 93 db à 4000 t/mn. Un tour de force très certainement imputable au matériau du silencieux
Techniquement, les cylindres sont raccordés deux par deux avant de rejoindre le silencieux, en respectant la logique d'allumage. L'accord est parfait pour faciliter l'expulsion des gaz d'échappement.
Les collecteurs sont des Hindle en inox, juxtaposés sous le moteur pour les cylindres avant. Les cylindres arrière sont raccordés grâce à de magnifiques "spaghettis" pour conserver une bonne longueur de tubes.
Le silencieux en carbone est normalement monté sur Aprilia RSV4 et homologué.
L'ensemble est extrêmement léger, à peine plus de 4 kilos.
La moto est non seulement très coupleuse à bas régime, mais prend ses tours de façon stupéfiante. Aucune régulation avant la zone rouge et un bon coup de pied au cul à mi régimes!



Un beau travail de chaudronnerie
Le volume de gaz dans les tubes avant et arrière est sensiblement le même, ce qui est un gage de leur bonne expulsion.

Une ligne qui passe au plus près de la moto et permet de conserver une bonne garde au sol


La patte de fixation du pot est l'oeuvre de Fifi, le soudeur fou.
Grâce à elle, plus besoin de ressorts, ni d'écrous de serrage.
Du côté gauche, le pot est invisible et laisse voir le bras oscillant renforcé par mon pote César